Fringe St-Ambroise Montréal 2018 Festival: les déceptions
par Luc Archambault
Il est de ces pièces qui m'émeuvent, et d'autres qui ratent leur cible. Question de goût, d'intérêt, de qualité de texte, de qualité de jeu. Bien que dans l'édition de cette année, le jeu ait été assez fort, dans l'ensemble. Mais voici mes choix pour les pires pièces de cette édition du Fringe.
Girl in the Box
Photographe: Kenton Doupe
Une histoire abracadabrante, trop complexe, en dépit du jeu intéressant de Danielle Spilchen. Beaucoup trop long, Dommage. Si ce texte était résumé en 30 minutes, cette pièce brillerait!
J'ai envie de t'appeler bébé
Photographe: Joannie Vignola
Bof. Sans trop d'intérêt. La recherche du "fuckfriend" qui orbite un vide existentiel, un trou noir tant textuel que thématique.
A dyke's guide to fair play
Photographe: Daughter Product
Guédailles
Photographe: Théâtre des laides
Je sais, nous sommes à l'ère du #metoo. Mais est-ce une raison pour admettre quelque délire que ce soit sur une dénonciation en règle de la gente masculine? Trop facile, beaucoup trop facile. Avant de monter sur les planches, cette pièce aurait dû se garnir de plus de viande, parce que l'os parait très rapidement. Une grande déception.
A man alone: Al Goulem's One-man show
Photographe: Al Goulem
Dollhouse effect
Photographe: Victoria Dudley
Une histoire complexe, mal élaborée, mal construite, invraisemblable. Avec un jeu un peu trop accentué. Boring.
Xhignessed it: a celebration of failure
Ah Geez Productions n'a même pas jugé bon de soumettre une photo pour accompagner son maigre dossier de presse. En fait, le titre résume très bien cette pièce: un échec.
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